“Evitez de marcher sur la voie de chemin de fer”, voila ce que tout le monde
nous conseille dans le village de Dengjiaying, pourtant personne ne semble respecter cette idee. En effet il y a plus de personnes que de trains qui passent sur ces rails. Meme les enfants les empruntent pour aller a l’ecole. Les rails ont cet avantage de n’etre jamais boueux et suivre une longue ligne droite. D’ailleurs tout le village prefere passer par la. Les routes sont si mauvaises…
Un jour alors que nous marchions, le long des voies entoures d’une trentaine d’enfants intrigues par notre presence, quelques uns d’entre eux descendent les rails et se dirigent vers une petite maison faisant face a la voie de chemin de fer.
Un vieux monsieur au regard rieur les accueille avec un grand sourire. Soudain nous comprenons, c’est le marchand de bonbons. Une fois les enfants partis les poches pleines de sucreries, lui et sa femme nous invitent a nous asseoir dans leur petit magasin. Il loue cet endroit et y vivent depuis 1987. Lors que nous lui demandons son age, il n’est plus tres sur de lui «je suis ne environ dans les annees 30 » et part au fond du magasin chercher ses papiers officiels. Dans la petite boite qu’il rapporte nous y trouvons ses papiers et de vieilles photos de soldat. Fils d’agriculteur, ne en realite en 1936, il a fait le choix difficile de quitter sa famille et de rejoindre l’armee.
En 1963, a l’epoque de Mao, avoir un fils soldat était un immense honneur pour les parents, surtout qu’a cette epoque la guerre entre la Coree du Nord et du sud risquait de s’etendre jusqu’en Chine. Heureusement ce ne fut pas la cas, et notre vendeur de bonbons du partir a la recherche d’un nouveau travail. Tres fier de son president et du bond en avant que celui-ci était en train d’initier, il a voulu participer lui aussi a la construction de la Chine. C’est pourquoi, durant presque 20 ans, il se consacra a la construction de voie de chemins de fer du Guizhou. La voie de chemin de fer, la, juste devant son magasin, c’est lui qui l’a construite, alors a chaque train qui passe, c’est son cœur qui se rempli de fierte.
Ils ont transmis les terres de sa femme a leur fils qui a repris le metier de son grand père. Le vendeur de bonbons, absent au moment de la grande redistribution des terres de 1981, n’a pas eu comme les autres son petit lopin. Cela ne fait donc pas beaucoup de terre pour faire vivre une famille si nombreuse. En effet son fils a quatre enfants, deux garcons, une fille, et chose extremement rare, un enfant hermaphrodite.
Un jour alors que nous marchions, le long des voies entoures d’une trentaine d’enfants intrigues par notre presence, quelques uns d’entre eux descendent les rails et se dirigent vers une petite maison faisant face a la voie de chemin de fer.
Un vieux monsieur au regard rieur les accueille avec un grand sourire. Soudain nous comprenons, c’est le marchand de bonbons. Une fois les enfants partis les poches pleines de sucreries, lui et sa femme nous invitent a nous asseoir dans leur petit magasin. Il loue cet endroit et y vivent depuis 1987. Lors que nous lui demandons son age, il n’est plus tres sur de lui «je suis ne environ dans les annees 30 » et part au fond du magasin chercher ses papiers officiels. Dans la petite boite qu’il rapporte nous y trouvons ses papiers et de vieilles photos de soldat. Fils d’agriculteur, ne en realite en 1936, il a fait le choix difficile de quitter sa famille et de rejoindre l’armee.
Ils ont transmis les terres de sa femme a leur fils qui a repris le metier de son grand père. Le vendeur de bonbons, absent au moment de la grande redistribution des terres de 1981, n’a pas eu comme les autres son petit lopin. Cela ne fait donc pas beaucoup de terre pour faire vivre une famille si nombreuse. En effet son fils a quatre enfants, deux garcons, une fille, et chose extremement rare, un enfant hermaphrodite.
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