samedi 30 août 2008

Gavin, the famous translator of ID



你们好,我是李明勇,我是中国人,我来自贵州织金. My English name is Gavin. I'm the translator for Sophie and Moliang (Bertrand) for ID project and Retour a la terre project. I'm 23 years old. I have been working for ID in Weining for 3 months. But I'm going to be an English teacher in months.


I came to Niupeng on 28th of August. We went to a village Which is callde Shuiyuan. We had a random walk in the village. We went to the top of a montain to view the whole village.

We had a random visit to the villages on 29th.
We interviewed an old woman in a village. She was alone at home because her children had gone th the market in Nuipeng town. We asked her questions about her family's life and work condition in the village.

The 2nd family we visited was very friendly. the hosts invited us sat in their room and talked with us patiently. We ask him most the same questions and added more questions. Such as where do you want to live if you have a living condition as good as the life in the city(He wants to live in the countryside, but his children would like to live in the city). And do you like to use a new way to better the soil without using fertiliser(They would like to try if it is not more difficult than using fertiliser and they can save a lot of money)
We met the 3rd peasant when we had a break on the road. He told us his family's life is better than the past time. For they have enough food to eat and feed their animals. And they can get financial help from the goverment. He believes that his family will live better and better in the future by the goverment's help.

Next, we will go to a village where pepole know ID to see their life.

I'm very pleased to work in these projects to know how the peasants' lifes are nowadays and what their needs are for farm works. As a Chinese who live in western China, talking about the peasants' life is an old topic. But the projects that we are doing now is new to others who wants to know more about China's peasant.

vendredi 29 août 2008

Arrivee en Chine

Bonjour a tous,

Tout d'abord desoles pour les problemes d'orthographe, mais les claviers anglais n'ont toujours pas d'accents! En meme temps nous sommes heureux de ne pas avoir a ecrire en chinois...et puis nous avons tres peu de temps pour ecrire.

Nous vous ecrivons en directe de la maison des membres du gouvernement de la ou nous vivons, qui sont les seuls a avoir internet.

Nous sommes arrivees en Chine dimanche dernier a 7h du matin heure chinoise soit 1h du matin heure francaise.... ou la la. On est lance pour deux mois dans le pays le plus chelou du monde... A notre grande surprise il fait au moins 150 degres a Canton, l'air et lourd et irrespirable. Arrives a la gare en essayant de baraguiner en chinois "train" (parce qu'on sait pas dire gare), nous decouvrons un endroit encore plus peuple que les champs Elysees le soir de la coupe du monde 98. Quelques chinois nous devisage, ils n'ont pas l'habitude de voir des etrangers. Les odeurs sont fortes, le monde est etouffant, la chaleur est ingerable, les sacs sont lourds et n'oublions pas qu'il est 2h du matin pour nous.








Au bout de nos forces et apres avoir fait la queue pour rentrer dans le ticket office, nous reussissons miraculeusement a acheter un billet de train pour Guiyang. La SNCF peut se brosser face aux guichets chinois. C'est l'industrie, ca va incroyablement vite, y a environ 30 guichets et 2000 clients !
Une fois dans le train, nous sommes bien poses et nous avons 24h avant d'arriver a Guiyang pour dormir, enfin ! Le train part a 15h30, a 16h on dort.

Arrives a Guiyang, notre tuteur en Chine, Yang, qui parle francais (sauves !) nous attend. Il saute au milieu de la foule pour attirer notre attention. Il parle un francais parfait, il est extremement gentil. Il nous emmene alors au bureau de l'association ou nous allons dormir. C'est a Guiyang que nous rencontrons egalement Claude, notre futur collegue. Il est beninois, parle francais et chinois. Vous avez deja vu un africain parler chinois ? C'est tres etonnant.
On decouvre la vie chinoise, tout est assez sale, les odeurs sont fortes, mais on mange tres bien. Les gens klaxonnent tout mais tout le temps ! Tout le monde mange dehors, parce que ca coute rien. L'ambiance de la rue est tres populaire et conviviale. On retrouve partout des "porteurs", ce sont des hommes qui pour quelques yuen portent tout : gaziniere, lit...sur leur dos, comme des fourmis qui portent 2 fois leur poids.

Bref, nous devons faire vite, desoles pour les details. Nous sommes partis de Guiyang pour Niupeng, ou nous nous trouvons actuellement. Cette petite ville de 30 000 habitants fait partie de la region la plus pauvre de Chine. En effet, on retrouve partout des chiens errants et des immeubles delabres, mais c'est tout a fait vivable. Nous sommes dans un hotel tres correcte (... sauf peut etre les toilettes... bon). Nous avons rejoins toute l'equipe d'ID (l'assoc pour laquelle nous travaillons), Yong, un chinois qui parle francais et Gavin, notre futur traducteur (anglais-chinois).

Le soir de notre arrivee fut memorable. Nous avons ete accueillis par les chefs du canton. L'hospitalite a la chinoise consiste a s'inviter a piccoler "wo qing ni he jiu 我请你喝酒 ". Bien sur on fait boire les invites en premier et en Chine, c'est mal poli de refuser. Autant vous dire que le vin a 20 degre et la biere locale ont eu raison de nous. Le principe est le meme pour les cigarettes. Pas facile pour des non fumeur de fumer cinq cigarettes en une soiree. Resultat, Sophie embrasse regulierement sa nouvelle copine chinoise et Bertrand s'est mis a aprler chinois.

Nous sommes a Niupeng pour rencontrer des agriculteurs, nous avons commence hier, mais ca nous vous raconterons au prochain episode...

mardi 5 août 2008

Restaurant Bio « Une fleur des champs » à Strasbourg :


Pour fêter l’anniversaire de Sophie, nous sommes allés au restaurant. C’est presque par hasard que le choix s’est porté sur un restaurant nommé « Une fleur des Champs ». Au fil du repas et de notre discussion avec le serveur, nous apprenons que ce que nous mangeons est totalement bio, chose qui n’était pas explicitement mise en avant, et qu’en plus la nourriture était cultivée en partie par le restaurant.


Interloqués, nous nous retrouvons trois jours plus tard à interviewer ce serveur qui se trouvait être aussi le propriétaire. Nous voulions comprendre pourquoi la mention bio n’apparaissait pas ? et quel était la philosophie de ce restaurant atypique.


La réponse est toute simple. L’objectif est de sensibiliser les gens à la qualité de la nourriture bio. En « cachant » la mention AB, des clients septiques peuvent aussi venir. C’est après avoir apprécié le repas, en discutant, qu’ils découvrent l’origine des produits.


Cet homme nous a raconté qu’il voulait être agriculteur quand il était petit. Son pere voulait qu’il fasse un métier qui rapporte plus d’argent, il est donc devenu banquier. Pendant des années, il mangeait chaque jour au restaurant. C’est lorsqu’il est tombé malade qu’il a decidé de créer un restaurant avec une nourriture saine.

Une belle initiative qui allie plaisirs, découverte et sensibilisation !

UNE FLEUR DES CHAMPSALIMENTATION NATURELLE4, rue des Charpentiers - 67000 StrasbourgTél : 03 90 23 60 60 - Fax : 03 90 23 60 61E-mail : contact@restaurant-biologique-67.com
Site internet : http://www.restaurant-biologique-67.com

vendredi 1 août 2008

Fabien Metz, agriculteur conventionnel classique de la region alsacienne

Une belle maison jaune à colombages, typique d’Alsace, un hangar et une cour impeccable, des tracteurs gigantesques, un matériel parfaitement rangé, environ 150 ha, pratiquement que du maïs… On se serait cru dans une exposition de ferme modèle.

Après la visite, nous avons discuté une grosse demi-heure sur le rapport à l’agriculture, à la terre et à la nature en générale de notre agriculteur. Celui-ci, très engagé à l’échelle de son canton, semblait très au courant des problématiques actuelles et notamment des problèmes environnementaux. La monoculture de maïs lui a compacté son sol (car elle use le sol toujours de la même façon ce qui l'empêche de respirer) qui a donc besoin de tracteur toujours plus puissant pour le travailler. Il pratique alors l’agriculture raisonnée et a débuté une petite rotation de culture de maïs par quelques ha de blé pour soulager sa terre.
M. Metz est aussi engagé dans l’agriculture internationale puisqu’il appartient à une association d’aide aux agriculteurs maliens.

On sent qu’il a conscience des limites de ces pratiques culturales, pourtant un éventuel changement est trop difficile. Il trouve l’idée de passer au bio et au local intéressante, cependant il lui faudrait des clients, d’autres connaissances agricoles… et puis que faire des 150 ha ? et des machines dans lesquelles il a investi des milliers d’euros ?
On a le sentiment que même lorsque la conscience est là, les agriculteurs sont pris au piège de leur spécialisation.